DETOXICATION et CROISSANCE INDÉFINIE
- Systèmes de défense naturels : Les plantes ont développé des mécanismes de défense puissants contre les agents pathogènes et les herbivores. Elles produisent souvent des substances chimiques (phytoalexines, par exemple) qui les aident à se défendre contre les parasites. Ces systèmes de défense les rendent plus résistantes aux effets des pesticides, qui sont souvent destinés à détruire les organismes nuisibles, mais pas à nuire aux plantes elles-mêmes.
- Capacité à réparer les dommages : Les plantes sont capables de réparer rapidement les dégâts causés par des facteurs externes, y compris les pesticides. Elles peuvent produire de nouvelles cellules et renforcer leurs parois cellulaires pour se remettre des effets négatifs, contrairement aux animaux qui sont souvent plus vulnérables aux perturbations permanentes causées par les pesticides.
BIOACCUMULATION ET LIPOPHILIE
- Sensibilité des systèmes biologiques : Les pesticides perturbent des processus biologiques chez les animaux, en particulier ceux liés à la reproduction, à la respiration cellulaire et au métabolisme des lipides. Les animaux, avec leurs systèmes nerveux, endocriniens et immunitaires complexes, sont beaucoup plus sensibles à ces perturbations. Les plantes, en revanche, ont des mécanismes biologiques différents, les rendant beaucoup moins affectées par les mêmes produits chimiques.
- Bioaccumulation chez les animaux : Les pesticides sont lipophiles, c'est-à-dire qu'ils se stockent dans les tissus graisseux des animaux, conduisant à une bioaccumulation des toxines. Cette accumulation progressive de substances chimiques dans l'organisme a des conséquences graves sur la santé des animaux, même avec une exposition à faibles doses. Les plantes ne bioaccumulent pas les pesticides de la même manière, et les effets sont généralement plus localisés ou transitoires. Les pesticides n'ont pas de chance de s'accumuler de façon significative dans les tissus végétaux.