
LES SOLUTIONS
0. NOUS AIDER EN FINANÇANT CHEMICAL INTERESTS
1. INTERDIRE IMMEDIATEMENT ET TOTALEMENT LES PESTICIDES DE SYNTHÈSE
POURQUOI INTERDIRE TOTALEMENT LES PESTICIDES?
Parceque les pesticides sont des poisons toxiques qui sont à la racine de la sixième extinction de masse ainsi que de l'immense majorité des désordres écologiques, de la catastrophe sanitaire des 50 dernières années, ainsi que de l'effondrement global de la fertilité et des capacités cognitives, nous condamnant d'autant plus. La persistance et la très haute toxicité des pesticides exigent que nous arrêtions le plus rapidement possible afin de ne pas atteindre une contamination globale condamnant définitivement la vie sur Terre telle qu'on la connaît depuis quelques centaines de millions d'années. Chaque gramme supplémentaire nous enfonce un peu plus dans la sixième grande extinction de masse de manière irrémédiable et pour des périodes allant de quelques siècles à l'éternité.
Tout peut être cultivé en Bio, sans produits de synthèse. Toutes les filières existent en bio, et ce, depuis toujours en réalité. Cela fait 12 000 ans que l'on pratique une agriculture biologique et la production mondiale de nourriture est en suproduction massive (on produit actuellement de quoi nourrir 11 milliards d'humains).
Il ne s'agit pas ici des barrières techniques mais de barrières mentales qui reposent sur des systèmes de croyances biaisés par le narratif de l'agrochimie. Il s'agit d'une question de volonté politique et, en démocratie, de soutien populaire : il faut donc mettre le sujet sur la table et le faire remonter à sa juste place dans l'inconscient collectif. C'est ce que Chemical Interests s'attelle à faire.
POURQUOI IMMÉDIATEMENT ?
Parceque cela fait des décennies que l'on applique la stratégie des lobbys : DELAY, en 2025, 2025, 2030, 2050 : "demain on rase gratis" et rien ne se passe. Aussi parceque les résistances explosent, créant des bactéries, virus, plantes, insectes super résistants. Dans les faits les agriculteurs peuvent se former et changer en quelques mois : lorsque les agriculteurs ou leurs proches tombent malades, ils arrêtent le plus souvent en très peu de temps les pesticides.
POURQUOI TOTALEMENT ?
Parceque cela fait des décennies que 'on se fait duper par l'industrie qui substitue chaque substance interdite par une autre substance (substitution regrettable), cela fait même le jeu de l'industrie qui préfère vendre les nouvelles substances, qui sont toujours sous brevet et bien plus lucratives. Diminuer la quantité ne dit rien sur leur toxicité puisque les produits sont toujours plus toxiques.


COMMENT ?
Allouer 100% des fonds dépensés en agriculture à la conversion à l'agriculture biologique (25 Milliards d'€ par an).
Produire sans pesticides et engrais de synthèse coûte moins cher comme le démontre le tableau ci-contre de l'Institut technique du végétal (pourtant tout à fait acquis à l'agriculture chimique) car il n'y a pas de dépenses pour intrants de synthèse dont le coût principal est les pesticides. Les économies en Bio et donc les marges sont d'autant plus importantes. Aussi, produire ses semences de fermes coûte infiniment moins cher que racheter éternellement des semences brevetées Hybrides F1. Les économies seront donc massives à la fois pour les agriculteurs mais de façon globale pour la société : avec un effondrement des coûts de santé, un effondrement des coûts de retraitement des eaux, une baisse de coûts dans toute la petite enfance, l'Éducation nationale et l'Enseignement supérieur.
Quand on sait que le coût en France du cancer était de 22,5 milliards d'€ en 2021 selon la Cour des Comptes, que les coûts de santé liés à l'exposition aux perturbateurs endocriniens sont évalués à plus de 110 milliards d'€. Ou encore que le budget de l'agriculture, y compris la PAC, est d'environ 25 milliards. En regard, la chimie représente seulement 110 Milliards d'€ de chiffre d'affaire en France en 2024 soit environ 25 milliards d'€ d'impôts. Les économies seront TRÈS supérieures à la baisse de PIB générée par la fermeture des sites de production de pesticides, des filiales des majors de l'agrochimie etc.
Doter les GAB (Guichet d'Agriculture Biologique) déjà présents sur tout le territoire afin d'informer les agriculteurs qui le demanderont sur les nouveaux itinéraires techniques.
FAUSSES BONNES SOLUTIONS
- L'agriculture regenerative ou carbon farming ou agriculture de "conservation" des sols (ACS) ou agriculture de précision, "agroécologie" et "agroforesterie" qui ne seraient pas en Bio, non-travail du sol, sont toutes des techniques qui utilisent des pesticides,
- Se crisper autours de l'élevage, en pensant l'élevage en bilans carbone, favoriser l'élevage intensif comme le proposent les visions biaisées carbonées (comme écoscore / agribalise) qui favorisent l'intensif et/ou tendent vers l'interdiction de l'élevage qui est pourtant absolument indispensable pour avoir des agrosystèmes écologiques et notamment pour la production de fertilisant naturel et de gras,
- Penser sol sans penser toute la biosphère, aboutit forcement à des pensées en silos qui sont parcellaires et donc fausses,
- Penser l'agriculture en terme de gaz à effet de serre alors que c'est un sujet de biodiversité et que restaurer le climat ne restaurera pas la biodiversité alors que recréer la biodiversité restaurera en partie le climat,
- Penser l'agriculture en termes d'énergies,
- Penser l'agriculture sans penser aux semences, aux porte-greffes et aux boutures,
- Penser qu'il faudrait faire plus de recherches et faire toujours plus d'analyses du genre des analyses de sol qui correspond à de la softlaw qui vise à l'incitation et est une manière de ne pas légiférer réellement et de gagner du temps, contrairement à la hardlaw qui vise à interdire les pesticides,
- Penser qu'il faut des OGMs à cause du réchauffement, alors que l'immense majorité des problèmes en agriculture, sylviculture et de manière générale sur la biodiversité, sont en réalité liés aux pesticides et non pas au réchauffement comme essaye de le faire croire l'agrochimie avec vigueur, (on ne sait par ailleurs pas faire d'OGM "résistants" au réchauffement), ce qu'il faut c'est de la (bio)diversité,
- Penser à la dépollution avant l'interdiction complète des pesticides, ce qui permettrait aux fabricants et à ses adeptes de dire que l'on peut continuer d'épandre des pesticides de synthèse directement dans la nature puisqu'on va dépolluer (ce qui est d'ailleurs impossible dans la majorité des cas).
2. RÉFORMER LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Il est indispensable de réformer la recherche en profondeur afin de lui redonner son indépendance, sa transparence et de la remettre au service de l'intérêt publique.
INTERDIRE LES FINANCEMENTS PRIVÉS
- Interdiction des financements privés dans la recherche a fortiori à enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux telles que la toxicologie, l’épidémiologie, l’écologie, les études climatiques ou la recherche médicale ne doivent pas dépendre de financements industriels (p. ex. agrochimie, tabac, pharmaceutique). Il serait bon de ne pas jouer avec la vie de nos concitoyens.
- Création d’un fonds public indépendant, alimenté par une taxe sur les entreprises à risques et géré par une autorité scientifique autonome sans lien avec les financeurs.
RÉFORMER LA FORMATION DES CHERCHEURS ET DES MÉDECINS
- Intégrer l’épistémologie, l’éthique de la recherche, la sociologie des sciences, et l’agnotologie dans la formation de base. Cela permettra aux scientifiques de comprendre les logiques de pouvoir, de production de l’ignorance et de captation du savoir.
- Développer la transdisciplinarité obligatoire : un médecin doit comprendre les dynamiques écologiques ; un climatologue, les effets des polluants chimiques ; un biologiste, les implications sociales de ses résultats.
RÉFORMER LES AGENCES SANITAIRES
- Interdire que les tests de toxicité et d’homologation soient fournis par les fabricants. Aujourd’hui, dans l’UE, ce sont les entreprises qui soumettent les études d’homologation. Celles-ci sont rarement répliquées par des études indépendantes.
- Doter les agences sanitaires (EFSA, ECHA, ANSES) de laboratoires en propre, chargés de mener les tests de toxicité, de perturbation endocrinienne, de contamination environnementale, etc.
- Réformer les agences sanitaires pour en garantir l’indépendance : limitation stricte des conflits d’intérêts, inclusion de chercheurs indépendants, praticiens, citoyens et ONG dans les comités d’expertise.
- Obligation de publier l’intégralité des données brutes utilisées pour les évaluations, afin de permettre la réanalyse indépendante.
CHANGER LES CRITÈRES D’ÉVALUATION ACADÉMIQUE
- Aujourd’hui, la « valeur » d’un chercheur dépend du nombre de publications dans des revues à fort impact (souvent liées aux intérêts industriels), de brevets déposés, et de financements obtenus. Il faut revaloriser la recherche au service des communs, des savoirs situés, des approches transdisciplinaires, même si elle produit moins ou différemment.
- Supprimer l’incitation à la "valorisation économique" des résultats, qui pousse à travailler avec l’industrie.
CRÉER DES PÔLES PUBLICS DE RECHERCHE
- Mettre en place des instituts nationaux de recherche indépendants sur les risques chimiques, la santé environnementale, etc.
- Réorienter les financements nationaux et européens vers des programmes qui cherchent à comprendre la racine des problèmes de manière générale plutôt que simplement résoudre des problèmes sans s'en demander la cause.

