SANTÉ - DE NOMBREUSES AUTRES PATHOLOGIES

L'exposition chronique aux pesticides, a de nombreuses conséquences sur l'ensemble de l'organisme, autres que les cancers, les troubles cognitifs et de la fertilité, qui entraînent des réponses inflammatoires chroniques menant à des pathologies multisystémiques chroniques plus ou moins graves.

Les pesticides ayant des modes d'actions au niveau cellulaires et métabolique, les conséquences sont multiples et à tous les niveaux. En dégradant les membranes des cellules, leur division, leur signalisation, leur respiration et production d'énergie, leurs protéines, leurs noyaux, leur ADN, mais aussi en étant des perturbateurs endocriniens, ils dérèglent les différents métabolismes: glucidique, lipidique et stérolique, et tout ce qui hormono-dépendant du sommeil en passant par la vue. Enfin ils dégradent le système nerveux et les muscles. 

PESTICIDES SANTÉ MALADIES TROUBLES
PESTICIDES SANTÉ MALADIES TROUBLES

DES MALADIES AUTO-IMMUNES

PESTICIDES SANTÉ MALADIES AUTO-IMMUNES
PESTICIDES SANTÉ MALADIES AUTO-IMMUNES

Les pesticides perturbent le système immunitaire par divers mécanismes :

  • Altération de l’auto-tolérance du corps : provoquant une activation anormale des cellules immunitaires (comme les lymphocytes T et B), qui attaquent ensuite les tissus sains du corps,

  • Induction d'un stress oxydatif et d'une inflammation chronique : générant des radicaux libres qui endommagent les cellules et déclenchent une réponse immunitaire excessive,

  • Modification la fonction des cytokines et des cellules immunitaires : déséquilibrant ainsi la régulation de la réponse immunitaire et favorisant une attaque contre les tissus normaux,

  • Imitation des immunogènes : incitant le système immunitaire à attaquer des molécules corporelles normales en raison de leur ressemblance avec les agents étrangers,

  • Modification de l'expression génétique des gènes immunitaires : augmentant ainsi la susceptibilité aux troubles auto-immuns.


L’exposition prénatale aux pesticides altère le développement du système immunitaire du fœtus, et augmentent le risque de développer des troubles auto-immuns de façon importante.

Parmi les plus courantes : la polyarthrite rhumatoïde (le système immunitaire attaque les articulations), le lupus érythémateux systémique (inflammations généralisées de divers organes : peau, reins, cœur), la sclérose en plaques (attaque du système nerveux central), la thyroïdite de Hashimoto et maladie de Graves (affectent la thyroïde), la sclérodermie (durcissement de la peau et des organes), la myasthénie grave (altère la communication neuromusculaire), le diabète de type 1 (attaque des cellules productrices d'insuline), la maladie coeliaque (lésions de la muqueuse intestinale en réponse au gluten), la vascularite auto-immune (affecte les vaisseaux sanguins), la dermatomyosite (affecte les muscles) et le syndrome de Sjögren (affecte les glandes sécrétrices).

D’autres pathologies, telles que le syndrome de Guillain-Barré, la péricardite auto-immune, la maladie de Crohn et le syndrome de Raynaud, résultent également de la réponse immunitaire du corps qui attaque ses propres tissus, entraînant des douleurs, des dysfonctionnements organiques et une détérioration progressive de la qualité de vie.

Les maladies auto-immunes correspondent à une altération du système immunitaire, provoquant une réaction où le corps attaque ses propres cellules et tissus. Les taux d'incidence des maladies auto-immunes ont augmenté de manière significative au cours des 30 dernières années. Les femmes et les enfants sont particulièrement touchés par ces affections.

DES MALADIES ENDOCRINIENNES

PESTICIDES SANTÉ MALADIES ENDOCRINIENNES
PESTICIDES SANTÉ MALADIES ENDOCRINIENNES

Les pesticides influencent le système endocrinien par plusieurs mécanismes :

  • Perturbation des récepteurs hormonaux : en interférant par imitation ou blocage des récepteurs des hormones dans les cellules, modifiant la réponse physiologique à ces hormones et perturbant leur effet sur les organes cibles,

  • Modification de la fonction des glandes endocrines : par l'altération de la production d'hormones des glandes endocrines, entraînant des déséquilibres hormonaux tels que l'hypothyroïdie (diminution de la production d'hormones thyroïdiennes) ou l'hyperthyroïdie (production excessive d'hormones thyroïdiennes),

  • Perturbation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien : par l'affection de la production des hormones du stress, ce qui perturbe la régulation du métabolisme, de l’humeur, et de l'équilibre général du corps,

  • Induction d'un stress oxydatif : par la génération des radicaux libres qui endommagent les cellules des glandes endocriniennes, réduisant leur capacité à produire des hormones et déclenchant des inflammations chroniques,

  • Perturbation du métabolisme des graisses et des glucides : par la dégradation des mécanismes régulant le métabolisme, augmentant la résistance à l'insuline et prédisposant ainsi au diabète de type 2 et à l’obésité.


L'exposition prénatale ou infantile aux pesticides peut affecter gravement le développement du système endocrinien, modifiant le fonctionnement des glandes dès le plus jeune âge et augmentant ainsi le risque de troubles hormonaux plus tard dans la vie.


Parmi les pathologies endocriniennes les plus courantes, on trouve l'hypothyroïdie (thyroïdite de Hashimoto), l'hyperthyroïdie (maladie de Graves), le syndrome des ovaires polykystiques, le diabète de type 1 (auto-immun, destruction des cellules productrices d'insuline), le diabète de type 2 (résistance à l'insuline, lié à des facteurs environnementaux), le syndrome de Cushing (surproduction de cortisol), la maladie d'Addison (insuffisance surrénalienne), les pancréatites (inflammation du pancréas), les troubles de la croissance (dérégulation de l’hormone de croissance), l'hypoparathyroïdie (perturbation de la régulation du calcium), l'insuffisance surrénalienne (dysfonctionnement des glandes surrénales), l'acromégalie (surproduction de l'hormone de croissance), et des problèmes hormonaux liés à la reproduction, tels que les troubles de la ménopause ou de la fertilité.

Les maladies endocriniennes sont des affections qui affectent les glandes endocrines, responsables de la production et de la régulation des hormones dans le corps. Ces troubles peuvent perturber des processus vitaux tels que le métabolisme, la croissance, la reproduction et l'équilibre de l'organisme. Les taux d'incidence des maladies endocriniennes ont montré une tendance à la hausse ces dernières décennies, en particulier dans les pays industrialisés, dont l'exposition croissante aux pesticides qui agissent comme perturbateurs endocriniens.

DES MALADIES MÉTABOLIQUES

PESTICIDES SANTÉ MALADIES MÉTABOLIQUES
PESTICIDES SANTÉ MALADIES MÉTABOLIQUES

Les pesticides influencent le métabolisme par plusieurs mécanismes :

  • Perturbation du métabolisme des graisses et des glucides : Les pesticides perturbent les mécanismes régulant l’absorption, le stockage et la dégradation des graisses et des glucides, augmentant ainsi le risque de résistance à l'insuline et de diabète de type 2, ce qui perturbe l'équilibre énergétique et favorise des conditions comme l’obésité,

  • Modification de la régulation hormonale : En perturbant la production et l’action des hormones, notamment les hormones thyroïdiennes et les hormones pancréatiques, les pesticides altèrent la régulation du métabolisme, de la satiété et du stockage des graisses,

  • Perturbation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien : Les pesticides affectent la production des hormones du stress, perturbant ainsi la régulation du métabolisme, de l’humeur et de l'équilibre général du corps,

  • Induction d'un stress oxydatif : L'exposition prolongée aux pesticides génère des radicaux libres qui endommagent les cellules des glandes endocriniennes, réduisant leur capacité à produire des hormones et déclenchant des inflammations chroniques,

  • Perturbation du métabolisme des graisses et des glucides : Les pesticides altèrent le métabolisme des graisses et des glucides en perturbant le fonctionnement du foie, de la musculature et des cellules adipeuses, prédisposant ainsi à des troubles comme la résistance à l'insuline, le cholestérol élevé et l’obésité.

L'exposition prénatale ou infantile aux pesticides peut particulièrement nuire au développement normal des mécanismes métaboliques. Cela peut affecter la régulation du poids corporel et le métabolisme énergétique dès la naissance, augmentant ainsi le risque de développer des troubles métaboliques à l’âge adulte. Des études ont montré qu'à apport calorique constant, on grossit 20% de plus aujourd'hui qu'il y a 50 ans.

Parmi les pathologies métaboliques les plus courantes, on trouve le diabète de type 1 (destruction des cellules productrices d'insuline), le diabète de type 2 (résistance à l'insuline), l’obésité (accumulation excessive de graisse corporelle), le syndrome métabolique (combinaison d’obésité abdominale, hypertension, hyperglycémie et dyslipidémie), l’hyperlipidémie (troubles des lipides sanguins), la résistance à l'insuline, les pancréatites et l'hypercholestérolémie.

Les troubles métaboliques sont des affections qui perturbe la manière dont le corps utilise et stocke l’énergie. Ces troubles peuvent toucher divers mécanismes biologiques, comme le métabolisme des glucides, des graisses, des protéines et de l'eau, perturbant l’équilibre énergétique et le fonctionnement global de l’organisme. Les taux d'incidence des troubles métaboliques, notamment le diabète de type 2, l’obésité et le syndrome métabolique, ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies.

DES TROUBLES CARDIOVASCULAIRES

PESTICIDES SANTÉ MALADIES CARDIOVASCULAURES
PESTICIDES SANTÉ MALADIES CARDIOVASCULAURES

Les pesticides influencent le système cardiovasculaire par plusieurs mécanismes :

  • Perturbation de la régulation de la pression artérielle : Les pesticides affectent les mécanismes qui régulent la pression artérielle, entraînant une hypertension (hausse de la pression sanguine) qui augmente le risque de maladies cardiaques et d'AVC,

  • Induction d'une inflammation vasculaire : Les pesticides provoquent des inflammations dans les vaisseaux sanguins, ce qui peut favoriser l'athérosclérose (accumulation de plaques de graisse dans les artères), réduisant leur élasticité et augmentant le risque de crise cardiaque et d'AVC,

  • Perturbation du métabolisme lipidique : Les pesticides altèrent le métabolisme des graisses en augmentant les niveaux de cholestérol LDL (le "mauvais" cholestérol), ce qui favorise la formation de plaques dans les artères et conduit à des maladies coronariennes,

  • Modification du métabolisme du sucre et des graisses : En modifiant le métabolisme, les pesticides augmentent la résistance à l’insuline et prédisposent ainsi à des troubles du métabolisme, comme le diabète de type 2, qui est un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires,

  • Altération de la fonction cardiaque : Les pesticides perturbent le fonctionnement du cœur en affectant la contractilité cardiaque et la conduction électrique, augmentant ainsi le risque d'arythmies cardiaques et d'autres dysfonctionnements du rythme cardiaque.


Parmi les pathologies cardiovasculaires les plus courantes, on trouve l'hypertension (pression artérielle élevée), l’athérosclérose (rétrécissement des artères), les maladies coronariennes (réduction du flux sanguin vers le cœur), l'insuffisance cardiaque (incapacité du cœur à pomper efficacement), les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les arythmies cardiaques (troubles du rythme cardiaque), l'infarctus du myocarde (crise cardiaque), et l'insuffisance veineuse (problèmes de circulation dans les veines).

Les troubles cardiovasculaires regroupent un ensemble de pathologies affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Ces troubles peuvent toucher différents aspects du système circulatoire, comme les artères, les veines et les valves cardiaques, perturbant ainsi le bon fonctionnement du système circulatoire. Les taux d'incidence des troubles cardiovasculaires ont montré une tendance à la hausse au cours des dernières décennies, en particulier dans les pays industrialisés

DES TROUBLES DIGESTIFS

PESTICIDES SANTÉ MALADIES DIGESTIF
PESTICIDES SANTÉ MALADIES DIGESTIF

Les pesticides influencent le système digestif par plusieurs mécanismes :

  • Modification de la flore intestinale : Les pesticides perturbent l’équilibre de la flore intestinale, réduisant la diversité des bactéries bénéfiques et augmentant la proportion de bactéries pathogènes, ce qui favorise le développement de troubles comme le syndrome de l'intestin irritable (SII), l’inflammation intestinale et les troubles digestifs chroniques,

  • Altération de la perméabilité intestinale : Les pesticides affectent la barrière intestinale, provoquant un syndrome de l’intestin perméable (leaky gut), où la paroi intestinale devient plus perméable, permettant à des toxines et à des agents pathogènes de pénétrer dans la circulation sanguine, ce qui déclenche des inflammations et des réactions immunitaires,

  • Induction d'un stress oxydatif : Les pesticides génèrent un stress oxydatif dans les cellules intestinales, endommageant les structures de la muqueuse intestinale et favorisant des inflammations chroniques telles que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI),

  • Perturbation de l'équilibre hormonal intestinal : Les pesticides interfèrent avec les hormones digestives, affectant la production de gastrine, cholecystokinine et autres régulateurs digestifs. Cela perturbe le transit intestinal et le métabolisme des nutriments, contribuant à des troubles digestifs fonctionnels.

Parmi les pathologies digestives les plus courantes, on trouve le syndrome de l’intestin irritable (troubles fonctionnels de l'intestin), la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin), les intolérances alimentaires (comme l’intolérance au gluten et au lactose), la maladie coeliaque (dérégulation immunitaire en réponse au gluten), la malabsorption (difficulté à absorber les nutriments), les troubles de la digestion (tels que les reflux gastro-œsophagiens et les brûlures d'estomac), le syndrome de l’intestin perméable (lorsque la paroi intestinale devient plus perméable), et les troubles de la flore intestinale (dysbiose intestinale). Le SIBO (surcroissance bactérienne dans l'intestin grêle) est également fréquent, entraînant des ballonnements, des douleurs abdominales, des gaz et des problèmes de digestion.

Les taux d'incidence des troubles digestifs, notamment les maladies inflammatoires de l’intestin (comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse), les troubles fonctionnels (comme le syndrome de l’intestin irritable) et d’autres affections, ont explosé au cours des dernières décennies.

DES MALADIES HÉPATIQUES ET RÉNALES

PESTICIDES SANTÉ MALADIES HÉPATIQUES REINALES
PESTICIDES SANTÉ MALADIES HÉPATIQUES REINALES

Les pesticides influencent le foie et les reins par plusieurs mécanismes :

  • Perturbation des mécanismes de détoxification : Les pesticides affectent la capacité du foie et des reins à filtrer et éliminer les toxines du corps,

  • Induction d'un stress oxydatif : L'exposition aux pesticides génère des radicaux libres, qui endommagent les cellules hépatiques et rénales. Ce stress oxydatif perturbe les fonctions normales des cellules et des tissus de ces organes, entraînant une inflammation chronique et des dégâts cellulaires progressifs,

  • Perturbation des enzymes hépatiques et rénales : Les pesticides modifient l'activité des enzymes essentielles pour la détoxification dans le foie, et dans les reins, où des enzymes jouent un rôle clé dans la gestion des électrolytes et de l'osmolarité. Cela perturbe l'efficacité de la détoxification et la régulation des fluides corporels,

  • Altération des fonctions de filtration rénale : Les pesticides perturbent la fonction de filtration des reins, réduisant leur capacité à éliminer efficacement les déchets et l'excès de fluides,

  • Accumulation de métabolites toxiques : Les métabolites formés lors de la dégradation des pesticides dans le foie sont souvent toxiques pour les reins. L'accumulation de ces métabolites dans les reins endommage ces organes et altère leur capacité à filtrer et à excréter les déchets.

Parmi les pathologies hépatiques et rénales les plus courantes, on trouve les hépatites (inflammations aiguës ou chroniques du foie), la cirrhose (dommages chroniques au foie entraînant une fibrose), la stéatose hépatique (accumulation de graisses dans le foie), l’insuffisance hépatique (incapacité du foie à remplir ses fonctions), l'insuffisance rénale aiguë (détérioration rapide de la fonction rénale), l'insuffisance rénale chronique (perte progressive de la fonction rénale), les calculs rénaux (accumulation de minéraux dans les reins), l’hypertension rénale (augmentation de la pression artérielle due à des troubles rénaux), et des troubles comme la néphropathie (dommages aux reins).

Les maladies hépatiques et rénales affectent respectivement le foie et les reins, deux organes vitaux dans le processus de détoxification, la gestion des déchets et l'équilibre des fluides corporels. Les troubles hépatiques peuvent aller de l’inflammation (hépatite) à des affections chroniques plus graves, tandis que les maladies rénales perturbent la fonction de filtration des reins. Les taux d'incidence des maladies hépatiques et rénales ont considérablement augmenté ces dernières décennies.

DES TROUBLES RESPIRATOIRES CHRONIQUES

PESTICIDES SANTÉ MALADIES RESPIRATOIRES CHRONIQUES
PESTICIDES SANTÉ MALADIES RESPIRATOIRES CHRONIQUES

Les pesticides influencent le système respiratoire par plusieurs mécanismes :

  • Induction d'inflammations des voies respiratoires : Les pesticides provoquent des inflammations chroniques dans les voies respiratoires, ce qui peut entraîner des troubles comme la bronchite chronique ou la BPCO, augmentant ainsi la production de mucus et la gêne respiratoire,

  • Réactions allergiques : Les pesticides induisent des réponses immunitaires excessives, rendant les voies respiratoires plus sensibles aux allergènes comme le pollen ou la poussière, ce qui favorise le développement de l'asthme allergique,

  • Perturbation du métabolisme des cellules pulmonaires : Les pesticides affectent les cellules de la paroi pulmonaire, modifiant leur capacité à se régénérer et à se défendre contre les agents pathogènes, ce qui rend les poumons plus vulnérables aux infections chroniques et à des maladies comme la pneumonie,

  • Altération de la fonction pulmonaire : L'exposition prolongée aux pesticides endommage les structures pulmonaires, réduisant l'efficacité des échanges gazeux dans les poumons et augmentant le risque de fibrose pulmonaire (accumulation de tissu cicatriciel dans les poumons),

  • Génération de stress oxydatif dans les voies respiratoires : Les pesticides génèrent des radicaux libres dans les voies respiratoires, ce qui entraîne des lésions cellulaires et favorise des inflammations chroniques, augmentant ainsi la susceptibilité à des maladies comme la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Parmi les pathologies respiratoires chroniques les plus courantes, on trouve l'asthme (inflammation des voies respiratoires et respiration sifflante), la bronchite chronique (inflammation persistante des bronches), la BPCO (rétrécissement des voies respiratoires et difficultés à expulser l’air), la fibrose pulmonaire (accumulation de tissu cicatriciel dans les poumons), la pneumonie chronique (infection pulmonaire récurrente), et la pneumopathie interstitielle (inflammation des tissus pulmonaires).

Les troubles respiratoires chroniques regroupent un ensemble de maladies affectant les voies respiratoires, les poumons et le système respiratoire dans son ensemble. Ces troubles peuvent entraîner des symptômes persistants tels que la toux, l’essoufflement, la respiration sifflante, ainsi que des infections récurrentes. Les taux d'incidence des troubles respiratoires chroniques, tels que l'asthme, la bronchite chronique, la bPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), et d'autres maladies respiratoires, ont montré une tendance à la hausse au cours des dernières décennies.

DES TROUBLES IMMUNITAIRES

PESTICIDES SANTÉ TROUBLES IMMUNITAIRES
PESTICIDES SANTÉ TROUBLES IMMUNITAIRES

Les pesticides influencent l’hypersensibilité immunitaire par plusieurs mécanismes :

  • Induction d'une réaction inflammatoire excessive : Les pesticides provoquent une réponse immunitaire exagérée en stimulant la production de cytokines inflammatoires et de médiateurs chimiques qui provoquent des symptômes allergiques et inflammatoires, comme l’urticaires et les réactions cutanées,

  • Perturbation de la tolérance immunitaire : Les pesticides altèrent la capacité du système immunitaire à distinguer les substances inoffensives de celles qui sont dangereuses, ce qui entraîne une activation anormale des cellules immunitaires (comme les lymphocytes T et B), qui attaquent ensuite des tissus sains, favorisant ainsi le développement de maladies auto-immunes,

  • Modification de la fonction des cellules immunitaires : Les pesticides modifient le fonctionnement des mastocytes, des cellules clés dans les réponses allergiques, augmentant leur libération d'histamine et entraînant ainsi des symptômes d'allergies telles que la rhinite allergique ou l’asthme,

  • Induction d'un stress oxydatif et inflammatoire : L'exposition aux pesticides génère des radicaux libres, endommageant les cellules immunitaires et provoquant une réponse immunitaire excessive. Ce stress oxydatif favorise des inflammations chroniques dans des organes comme les poumons, la peau et les intestins,

  • Sensibilisation du système immunitaire : Une exposition prolongée aux pesticides rend le système immunitaire plus réactif aux allergènes, augmentant ainsi les risques de réactions anaphylactiques (réactions graves et immédiates suite à un allergène) et d'autres formes d'hypersensibilité, telles que l’asthme allergique ou l'eczéma.


Parmi les pathologies liées à l’hypersensibilité immunitaire les plus courantes, on trouve les allergies respiratoires (rhinite, asthme), l’urticaires (réactions cutanées), les réactions anaphylactiques (réactions graves dues à l’exposition à un allergène), les dermatites (réactions inflammatoires de la peau).

L'hypersensibilité immunitaire se réfère à une réponse excessive du système immunitaire face à des substances normalement inoffensives, entraînant des réactions allergiques ou inflammatoires. Les taux d'incidence des troubles liés à l’hypersensibilité immunitaire, tels que les allergies respiratoires, l'urticaire, et les réactions anaphylactiques, ont montré une augmentation ces dernières décennies.

DES TROUBLES CUTANÉS

PESTICIDES SANTÉ MALADIES TROUBLES CUTANÉS
PESTICIDES SANTÉ MALADIES TROUBLES CUTANÉS

Les pesticides influencent les troubles de la peau par plusieurs mécanismes :

  • Perturbation du microbiote cutané et mucosal : Les pesticides, en tant que biocides (antibiotiques et fongicides), modifient le mélange bactérien et fongique naturel présent sur la peau et les muqueuses. Cette perturbation déséquilibre les populations microbiennes et favorise la prolifération de pathogènes, augmentant ainsi le risque d'infections bactériennes et fongiques cutanées, comme les mycoses ou les dermatites fongiques,

  • Induction d'inflammations cutanées : L’exposition aux pesticides provoque des inflammations dans la peau, altérant son intégrité et sa fonction de barrière. Cela peut entraîner des affections comme l’eczéma, le psoriasis, et des dermatites (inflammations de la peau), caractérisées par des rougeurs, des démangeaisons et une peau sèche et fissurée,

  • Altération de la fonction de barrière cutanée : Les pesticides affectent la capacité de la peau à se défendre contre les agents pathogènes en perturbant la fonction de barrière de la peau. Cela rend la peau plus vulnérable aux infections, tout en favorisant l'irritation et les réactions allergiques cutanées,

  • Perturbation des réponses immunitaires locales : En modifiant le microbiote cutané et en générant un stress oxydatif, les pesticides altèrent les réponses immunitaires locales. Le système immunitaire cutané devient alors plus réactif, ce qui entraîne des réponses inflammatoires exagérées et des troubles comme l’urticaires, l’acné inflammatoire, ou des réactions allergiques locales,

  • Déséquilibre fongique et bactérien : Comme les pesticides sont à la fois des antibiotiques et des fongicides, leur exposition prolongée peut dérégler l'équilibre naturel entre les bactéries et les champignons sur la peau, entraînant une croissance excessive de certains micro-organismes pathogènes, et une altération de la santé cutanée et muqueuse.

Parmi les pathologies cutanées les plus courantes liées à cette perturbation, on trouve l’eczéma (inflammation de la peau), le psoriasis (trouble inflammatoire chronique), les dermatites allergiques (réactions inflammatoires de la peau dues à des allergènes), les infections fongiques (comme la teigne ou les mycoses cutanées), les acnés inflammatoires (affectant les glandes sébacées), les urticaires (réactions allergiques sous forme de plaques rouges et démangeaisons), et les troubles liés à un déséquilibre du microbiote cutané.

Les troubles cutanés incluent un large éventail de pathologies qui affectent l'intégrité, l'apparence et la fonction de la peau, ainsi que les muqueuses. Les taux d'incidence des troubles cutanés ont augmenté ces dernières décennies, en grande partie en raison de facteurs environnementaux, y compris l'exposition aux pesticides, qui perturbent le microbiote cutané et mucosal et modifient l’équilibre entre les bactéries et les champignons présents sur la peau et les muqueuses.

DES VIRUS ET DES BACTÉRIES

PESTICIDES SANTÉ MALADIES BACTÉRIES VIRUS
PESTICIDES SANTÉ MALADIES BACTÉRIES VIRUS

Les pesticides influencent l'augmentation des virus et des bactéries par plusieurs mécanismes :

  • Perturbation de l'équilibre microbiologique : En agissant comme des biocides, les pesticides déséquilibrent l'équilibre des bactéries et des virus dans l'environnement. Alors qu'ils éliminent les pathogènes ciblés, ils favorisent la prolifération de micro-organismes résistants, notamment les bactéries multirésistantes et certains virus, qui deviennent plus difficiles à contrôler et à traiter,

  • Sélection des bactéries résistantes : Les pesticides modifient la dynamique des populations bactériennes en éliminant les souches sensibles et en favorisant la croissance des souches résistantes. Ces bactéries peuvent devenir plus virulentes et persister dans l'environnement, augmentant ainsi les risques d'infections chroniques et difficiles à traiter,

  • Modulation de l’immunité : Les pesticides perturbent le système immunitaire en altérant les réponses inflammatoires et en induisant un stress oxydatif. Cela affaiblit la capacité du corps à se défendre contre les infections virales et bactériennes, rendant les individus plus vulnérables aux maladies, y compris celles causées par des bactéries et des virus de plus en plus résistants,

  • Altération de la fonction des muqueuses et de la peau : En perturbant le microbiote cutané et muqueux, les pesticides affectent les défenses naturelles contre les infections. Cela crée un environnement propice à la prolifération de bactéries pathogènes et de virus, augmentant les risques d'infections respiratoires, cutanées ou digestives,

  • Augmentation de la perméabilité cellulaire : Les pesticides altèrent l'intégrité des membranes cellulaires, rendant plus facile l'entrée des virus et des bactéries dans les cellules humaines. Ce phénomène accroît la transmission et la réplication des agents pathogènes, aggravant ainsi la propagation des infections,

  • Modification de la régulation des cytokines : Les pesticides perturbent la production de cytokines et d’autres médiateurs immunitaires, ce qui affecte la réponse inflammatoire du corps et l’élimination des virus et des bactéries. Cela peut entraîner des infections persistantes ou des formes plus graves de maladies infectieuses.

Les pesticides sont largement utilisés pour lutter contre les agents pathogènes tels que les bactéries, les virus, les champignons et les insectes. Leur utilisation à grande échelle a des effets collatéraux sur les écosystèmes microbiens, y compris la flore bactérienne et virale. Les interactions des pesticides avec les micro-organismes altèrent non seulement la biodiversité microbienne, mais aussi favoriser la prolifération de certains virus et bactéries pathogènes, contribuant ainsi à une augmentation des infections et des maladies.

Parmi les infections les plus courantes associées à l'augmentation des virus et des bactéries en raison des pesticides, on trouve les infections respiratoires (comme la grippe et la pneumonie virale), les infections gastro-intestinales (telles que les salmonelloses et E. coli), les infections cutanées (comme les mycoses et les infections bactériennes résistantes), et les infections urinaires liées à des bactéries résistantes.